Portfolio Kafka
12 photographies couleur tirages argentiques d'après négatifs
Format 40 x 60 cm, encadrement boîte américaine
12 photographies couleur tirages argentiques d'après négatifs
Format 40 x 60 cm, encadrement boîte américaine
Format 40 x 60 cm, encadrement boîte américaine
Été 2004, Et l’âme quitta les os ma recherche en noir et blanc sur le cochon en Corse est présentée au Musée de Corte dans le cadre de l’exposition porchi è cignali. À l’automne de la même année Julian Mereuta, artiste roumain fondateur de la structure Homo Homini Lupus m’invite à participer au projet collectif KAFKANIMAL. Projet éditorial autour des textes de Franz Kafka qui interrogent l’énigme animalité/humanité. Je me vois confier un fragment des Cahiers in-octavo.
Écrit frappant aux tons mêlés qui m’apparait comme indéchiffrable et va s’éclaircir par touches, se décanter comme une substance vivante, ne perdant rien de son âpreté, de son étrangeté et de sa puissance.
L’expérience photographique faite avec l’animal dans le réel, encore vive et charnelle, se dépose dans cette nouvelle recherche, mais se rompt dans l’espace pour laisser place à un vide nécessaire. Aux approches de l’énigme les univers tressaillent, les formes sûres convoitent l’abstraction, les anatomies instables fraternisent dans la chimie lumière-couleur.
Garder le bénéfice. Au cours de l’élaboration de mes séries j’abandonne toujours des photographies. Cependant certains fragments d’images résistent à un abandon pur et simple. La série Et l’âme quitta les os ne fait pas exception, et ce sont ses propres fragments résonnants que je reprends ici. Altérations, chaos, survenue de la couleur, méditation sur les formes.
> Voir le site Frequentlynowhere/Archive/Attempt
De trois :
Se voir comme quelque chose d’étranger
Oublier ce qu’on a vu
Garder le bénéfice
Ou bien de deux, car le troisième exclut le deuxième.
Le mal est la voûte étoilée du bien.
Franz Kafka, Le cahier in-octavo octobre 1917- janvier 1918
6 décembre. Abattage d’un cochon. Trad. Julie Traueman
Écrit frappant aux tons mêlés qui m’apparait comme indéchiffrable et va s’éclaircir par touches, se décanter comme une substance vivante, ne perdant rien de son âpreté, de son étrangeté et de sa puissance.
L’expérience photographique faite avec l’animal dans le réel, encore vive et charnelle, se dépose dans cette nouvelle recherche, mais se rompt dans l’espace pour laisser place à un vide nécessaire. Aux approches de l’énigme les univers tressaillent, les formes sûres convoitent l’abstraction, les anatomies instables fraternisent dans la chimie lumière-couleur.
Garder le bénéfice. Au cours de l’élaboration de mes séries j’abandonne toujours des photographies. Cependant certains fragments d’images résistent à un abandon pur et simple. La série Et l’âme quitta les os ne fait pas exception, et ce sont ses propres fragments résonnants que je reprends ici. Altérations, chaos, survenue de la couleur, méditation sur les formes.
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