En juin 2005 Sofi Hémon, peintre vidéaste, me convie à venir photographier dans son atelier pendant qu’elle réalise des Seuils de sel. La cendre pâle, le Blanc de Meudon qu’elle dépose et retire, sa gestuelle qui laisse les arabesques se fondre et s’effacer, le cheminement de ses pieds dans la fosse-atelier, tout ce déploiement silencieux me fait explorer la trace, l’espace et le fragment.

En haut
Les structures de roseaux immobiles sur les loggias

En bas
La langue vivante de la poudre et de la cendre
La peintre
Pieds nus au service du mouvement
Corps plié dans l’amplitude de la trace.