portfolio et l'âme quitta les os, 2001-2003
Une étude sur le cochon en Corse
30 photographies noir et blanc, tirages argentiques 40 x 50 et 70 x 100 cm
Courtesy Museu di a Corsica, collections iconographiques
Une étude sur le cochon en Corse
30 photographies noir et blanc, tirages argentiques 40 x 50 et 70 x 100 cm
Courtesy Museu di a Corsica, collections iconographiques
30 photographies noir et blanc, tirages argentiques 40 x 50 et 70 x 100 cm
Courtesy Museu di a Corsica, collections iconographiques
“Ni ciel étoilé au-dessus de sa tête, ni loi morale au fond du cœur” le cochon, avec son excès de vitalité chemine depuis la nuit des temps frappé d’interdits et chargé d’une réputation de dépravé, d’impur et de goinfre. À l’opposé, l’animal considéré comme être de renaissance est paré d’attributs bénéfiques voire honorifiques. Il serait le premier à avoir tracé les marques du labourage, il aurait ramené le feu sur terre au bout de sa queue lors du périple en enfer avec Saint Antoine. Et si les Égyptiens ne le tiennent pas en grande estime, ils font tout de même de la truie l’image de Nout, déesse du ciel qui avale les étoiles du matin pour les remettre au monde le soir venu.
En Corse, le cochon est traité comme un habitant ayant son territoire. Son existence se déroule la plupart du temps librement dans les paysages pastoraux de l’île. Qui est cet être charnel dont les porchers disent volontiers qu’il déteste dormir au sale, qu’il est fréquent de le voir dédaigner une châtaigneraie parce qu’il en devine une autre plus goûteuse, et qui outre les nourritures raffinées qu’il offre aux hommes, les fait vivre, et est au cœur d’une transmission de savoirs et de temps fort ?
Le travail photographique se développe en interrogeant la complexité des liens, leurs ambivalences, les frontières transmission-transgression, puis il accompagne l’animal jusqu’à sa dernière heure.
Dix textes courts font écho à la recherche. > Lire les carnets de voyage Tumbera
En Corse, le cochon est traité comme un habitant ayant son territoire. Son existence se déroule la plupart du temps librement dans les paysages pastoraux de l’île. Qui est cet être charnel dont les porchers disent volontiers qu’il déteste dormir au sale, qu’il est fréquent de le voir dédaigner une châtaigneraie parce qu’il en devine une autre plus goûteuse, et qui outre les nourritures raffinées qu’il offre aux hommes, les fait vivre, et est au cœur d’une transmission de savoirs et de temps fort ?
Le travail photographique se développe en interrogeant la complexité des liens, leurs ambivalences, les frontières transmission-transgression, puis il accompagne l’animal jusqu’à sa dernière heure.
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