Portfolio Dans le coeur passe une image Afghanistan
19 photographies noir et blanc, tirages argentiques d'après négatifs
Format 30 x 40 cm
19 photographies noir et blanc, tirages argentiques d'après négatifs
Format 30 x 40 cm
Format 30 x 40 cm
Dans le cœur passe une image : “ Retourne vers ta source ”
Mawlânâ Djalâl Od Dîn Rûmi,
Odes mystiques, éditions Seuil / Unesco
En 1988 débute mon initiation à la culture afghane grâce à la rencontre avec A. homme kabouli de la diaspora exilé en France. Je découvre un univers, je commence l’apprentissage de la langue persane... Mais je fais des détours, j'aborderai ce monde de l'Orient par le Kurdistan irakien. Enfin, été 2003, un voyage-repérages de cinq semaines me permet de faire mes premières images en Afghanistan en vue d’une future production.
Roc, poussière, eau, ce pays m’apparaît comme une métaphore du chaudron de glaise dans lequel, à l’infini, se font et se défont les humains et leurs paysages. Les afghans entretiennent un lien puissant avec leurs montagnes, leurs animaux, leurs rivières… Un lien vivant qui admet la désagrégation, la métamorphose et la perte.
Archaïsme, raffinement, simplicité, rapport au sacré ? Les humains sont-ils façonnés par leurs paysages ? En portent-ils la trace ? Le projet artistique aura ces points forts pour trame. Hommes et paysages seront travaillés comme attributs de l’autre, éléments réfléchissants qui recueillent et renvoient. Sorte d’aller-retour dans la matière où des liens subtils pourraient se laisser entrevoir. Dans la langue persane en parlant du squelette d’un être humain, on use de cette métaphore “xecht-o guélech-é djân” les briques et la terre de son âme.
Ce projet a été présenté au concours de La Villa Médicis Hors les Murs 2004 avec l'appui de Anne Sanciaud-Azanza, Estampes et Photographies BNF ; de Max Caisson, Commissaire d’exposition Museu di a Corsica ; et de Véronique Gay-Rosier, Rédacteur en chef des Cahiers intempestifs.
Mawlânâ Djalâl Od Dîn Rûmi,
Odes mystiques, éditions Seuil / Unesco
En 1988 débute mon initiation à la culture afghane grâce à la rencontre avec A. homme kabouli de la diaspora exilé en France. Je découvre un univers, je commence l’apprentissage de la langue persane... Mais je fais des détours, j'aborderai ce monde de l'Orient par le Kurdistan irakien. Enfin, été 2003, un voyage-repérages de cinq semaines me permet de faire mes premières images en Afghanistan en vue d’une future production.
Roc, poussière, eau, ce pays m’apparaît comme une métaphore du chaudron de glaise dans lequel, à l’infini, se font et se défont les humains et leurs paysages. Les afghans entretiennent un lien puissant avec leurs montagnes, leurs animaux, leurs rivières… Un lien vivant qui admet la désagrégation, la métamorphose et la perte.
Archaïsme, raffinement, simplicité, rapport au sacré ? Les humains sont-ils façonnés par leurs paysages ? En portent-ils la trace ? Le projet artistique aura ces points forts pour trame. Hommes et paysages seront travaillés comme attributs de l’autre, éléments réfléchissants qui recueillent et renvoient. Sorte d’aller-retour dans la matière où des liens subtils pourraient se laisser entrevoir. Dans la langue persane en parlant du squelette d’un être humain, on use de cette métaphore “xecht-o guélech-é djân” les briques et la terre de son âme.
Ce projet a été présenté au concours de La Villa Médicis Hors les Murs 2004 avec l'appui de Anne Sanciaud-Azanza, Estampes et Photographies BNF ; de Max Caisson, Commissaire d’exposition Museu di a Corsica ; et de Véronique Gay-Rosier, Rédacteur en chef des Cahiers intempestifs.